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Les obstacles au retour aux fourneaux dans le secteur de la restauration

juillet 16, 2021
waitress setting out plates on a table

Il semble que le secteur de la restauration reprend enfin du poil de la bête. L’année de pandémie qui s’est écoulée a été ponctuée de ventes catastrophiques et de pertes de revenu. Mais les vaccins et l’aide gouvernementale contribuent à remettre le secteur sur les rails. Le secteur vit tout de même des changements fondamentaux qui, même s’ils élargissent ses horizons, constituent aussi des obstacles à la réussite.

Commençons par la bonne nouvelle. Grâce à l’effet domino de la pandémie, le secteur de la restauration retrouve sa clientèle sur le Web. Ces nouvelles entreprises issues de groupes aisés et bien financés veulent ouvrir simultanément plusieurs établissements et travailler à grande échelle. En transcendant la forme traditionnelle des chaînes de restauration, ces nouvelles entreprises présentent des bases plus solides pour exercer leurs activités, y compris un recrutement structuré et des méthodes de gestion efficaces.

Ce sont d’excellentes nouvelles pour ce secteur qui se remet de la baisse dramatique de revenu éprouvée pendant la plus grande partie de 2020. Plusieurs restaurateurs ont toutefois fait preuve d’innovation pendant le coma économique de la pandémie. Ces innovations ont fait le bonheur des établissements et de leurs clients : repas en terrasse, services de ramassage et de livraison, y compris chez les restaurants haut de gamme.

Outre ces innovations, le répit accordé par le gouvernement fédéral a permis à certains restaurants de garder la tête hors de l’eau. Le programme Compte d’urgence pour les entreprises canadiennes (CUEC), par exemple, consent des prêts sans intérêt aux petites entreprises et aux organismes à but non lucratif qui ont connu une baisse de revenu à cause de la COVID-19, mais qui ont tout de même des dépenses non reportables comme le loyer, les services publics, les assurances, les impôts et les salaires. Ces prêts peuvent atteindre 60 000 $ et peuvent être radiés partiellement.

Des obstacles à la reprise

Il faut quand même voir la réalité en face : le secteur souffre toujours d’une année de pertes sans pareille. Le secteur de l’hôtellerie en général a été frappé de plein fouet et, selon la réglementation locale ou provinciale, plusieurs restrictions peuvent faire en sorte que la reprise leur échappe.

En outre, les restaurateurs souffrent d’une pénurie de personnel. Plusieurs d’entre eux pointent du doigt les prestations d’assurance-emploi accordées aux travailleurs qu’ils estiment être la cause de cette crise du recrutement touchant plusieurs restaurateurs. Si les prestations d’assurance-emploi constituent un obstacle sérieux à la reprise du secteur, cet obstacle disparaîtra quand ces prestations cesseront. Mais c’est là une maigre consolation pour les entreprises qui éprouvent des difficultés en ce moment.

Malheureusement, plusieurs restaurants ont été forcés de fermer leurs portes. Certains établissements n’ont pas pu se prévaloir de la Subvention salariale d’urgence du Canada (SSUC). Les entreprises qui éprouvaient déjà des difficultés avant la pandémie ont croulé sous cette pression supplémentaire.

La gravité des répercussions de la pandémie sur le secteur de la restauration s’évalue au nombre d’assurés que nous servons. Annulations de polices ou protections réduites, les restaurateurs ne contractent tout simplement plus d’assurance.

L’assurance pendant la reprise

Nous sommes en partie responsables de cette baisse des affaires. Alors que nos clients perdaient des revenus, les experts de NFP conseillaient à plusieurs d’entre eux de réduire leur assurance en éliminant certains produits dont ils pouvaient se passer en attendant. Par exemple, les restrictions locales empêchaient de nombreux restaurants de vendre de l’alcool. Nous avons donc collaboré avec nos assureurs pour ajuster la protection et la tarification à cette baisse des affaires.

NFP appliquera toujours cette stratégie pour aider ses clients du secteur de la restauration pendant la reprise. Nous travaillons avec les assureurs pour obtenir des conseils et des protections à la mesure de leurs besoins.

Nous aidons aussi nos clients à assurer les modifications apportées à leur entreprise en raison de la pandémie. Il faut assurer les services de livraison pour l’exposition au risque que présente l’utilisation du véhicule appartenant au livreur ainsi que pour la responsabilité civile.

Le service de repas en terrasse présente, lui aussi, sa part de risque. Il faut comprendre les ordonnances locales lorsqu’il s’agit d’installer des tables dans les rues de la ville. Plusieurs municipalités ont assoupli leurs règles et pourraient continuer dans cette voie. Sur le plan de la protection, nous travaillons avec les assureurs pour que votre police couvre ces changements apportés à vos activités.

Alors que les ventes semblent vouloir revenir à ce qu’elles étaient avant la pandémie, l’assurance protégeant votre restaurant devrait suivre le même mouvement.

Plus important encore : consultez votre courtier NFP pour passer en revue vos activités commerciales et vos protections. De concert avec votre assureur, nous modifierons votre assurance et ferons de notre mieux pour que votre établissement soit bien protégé et prêt à servir vos clients.

https://www.nfp.ca/fr-ca/conseils/les-obstacles-au-retour-aux-fourneaux-dans-le-secteur-de-la-restauration/
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